Les belles histoires de l'oncle Tof...Coup de torchon ( Bertrand Tavernier )

Vendredi, Didier, Vincent et moi-même avons passé une "sacrée soirée" chez Guillaume, tellement bonne que nous l'avons continuée jusqu'à 04h30 du matin! Mais ça en valait le coup! Laissez-moi vous narrer cela...

Or donc, nous avions prévu de jouer pour notre campagne, en faisant deux parties en 2.000 points. Or, malgré l'apport des tables de Didier, il s'est avéré que nous n'avions pas la place de jouer 2 parties sur la même table; donc, nous allions jouer une partie avec des armées alliées, ce qui faisait 4.000 points de chaque coté!

Donc, une odieuse alliance contre nature d'elfes sylvains (Vincent) et de Khemri (Guillaume) s'en était pris aux hommes-lézards de Didier; n'écoutant que leur courage ( et la promesse d'un bon goûter), mes hauts-elfes remontèrent le fleuve afin de venir en aide à leurs alliés. Le temps pressait, car deux jours plus tard avait lieu le grand concours de tressage de crinière de poney; aussi, le force d'expédition fût confiée à Tyrion himself, et comprenait les unités suivantes: 1 mage niveau 2, 46 archers, 2 balistes, 5 princes dragons et 20 gardes phenix menés par le boss, Caradryan. De leur côté, les Lézards alignaient 2 grosses unités de saurus, 1 de gardes avec le Slann, 3 unités de skinks, 3 salamandres, 1 Kurak et 1 prêtre skink (le relais).

En face, l'alliance maléfique comprenait, côté sylvain: 3 fois 10 archers, 6 forestiers, 1 grosses unité de Kurnous menés par un noble sur grand cerf, 1 unité de danseurs de guerre et surtout, 40 (oui, 40...) gardes éternelles avec leur seigneur ( donc, pas de mage dans cette armée).
Et côté Khemri: 1 seigneur avec l'épée de la-mort-qui-tue (ou pas...), 1 hiérophante, 1 prêtre-liche, 1 horde de lanciers, 3 chars, 8 cavaliers, l'inévitable Colosse de Nécrolithe, 16 archers et 1 catapulte.

La suite plus tard...

Donc, la suite...
Le terrain sur notre gauche était encombré par des forêts et une tour, puis, un grand plateau occupait notre centre-droit, faisant face à une forêt sise dans la partie opposée de la table. En conséquence, Didier déploya sur le flanc gauche ses skinks et une salamandre,et sur notre centre-gauche tassa ses trois pavés d'infanterie et deux salamandres; puis, au centre-droit, je positionnais 10 archers, puis 26 autres (avec le mage), deux balistes et 10 archers; sur ma droite se tenaient les gardes phenix et les princes dragons; Tyrion se tenait au centre avec les archers.
En face, de gauche à droite: kurnous et danseurs de guerre, archers et garde éternelle, catapulte, archers squelettes et 6 ushabtis (je les avais oublié!), Sphinx de guerre(je l'avais oubliéaussi), lanciers et cavaliers, géant et chars.Les forestiers ont sournoisement investi la tour .
Mon plan était simple: il fallait que mon allié lézard se sacrifie pour retenir les sylvains pendant que Tyrion et Caradryan iraient se faire plaisir en tandem sur les Khemri. Le pire, c'est que ça a marché!
Pour résumer le flanc gauche: après avoir trop vite perdu ses salamandres, Didier réussit à ralentir les danseurs de guerre et les Kurnous avec ses skinks, pendant que son infanterie lourde interceptait les gardes éternelles.
Pendant ce temps, Guillaume perdait: ses cavaliers au tir, ses chars par les Princes dragons, le géant par le tir et Caradryan, le sphinx par le tir et Tyrion.
Bref, rapidement, je me retrouvais avec Tyrion dans le dos de l'armée ennemie, prêt à décalquer ses troupes de tirs, et mes gardes Phenix et les princes-dragons engagés au combat avec les squelettes et tous les persos khemris.

Retour à gauche: Didier pliait mais ne rompait point. Ses guerriers résistaient héroïquement face à un ennemi supérieur en nombre, avec en plus une double prise de flanc des danseurs de guerre à gauche et des ushabtis à droite. Le moment devenait critique pour les hauts-elfes, il fallait faire vite: le chocolat chaud du goûter allait refroidir!
Les elfes vinrent en aide à leurs alliés défaillant dont une unité de saurus venait de fuir: grâce à quelques tirs et à la magie, les ushabtis et les kurnous furent bien amoindris, ce qui permit aux saurus de souffler un peu. En définitive, les seigneurs elfes continuèrent leur show: Tyrion, après avoir essuyé une grêle de flèches, fît le ménage dans les unités de tir ennemi; caradryan, lui, tua successivement le prêtre-liche, le hiérophante et le seigneur, avant que son unité et lui viennent à bout des squelettes.

Nouveau survol de l'aile gauche: les saurus tenaient comme des clous et érodaient les gardes éternelles, détruisaient les ushabtis et dérouillaient les danseurs de guerre. Il était temps d'en finir: Tyrion chargeait de dos le seigneur sylvain et, dans la foulée, s'occupait du dernier kurnous et du héros sur grand cerf ( il faut faire mariner longtemps?).

En conclusion, nous leur avons mis une belle rouste, grâce à l'endurance et la ténacité des lézards, et grâce aux tirs et à la mobilité des elfes (et aussi Tyrion et Caradryan). Nous étions tellement pris par la bataille que nous n'avons pas vu l'heure passer!

Au risque de me répéter, encore une excellente soirée (euh, nuit...)

Au fait, j'ai failli oublier: à son pépère!

très beau résumé. et en effet " à son pépère !!!"

Merci, Monseigneur; et je vous sers la pince!